Battus à Rennes en Coupe de France et à Lyon en championnat, tenus en échec à Marseille par Strasbourg et par Monaco; les Olympiens sont dans une mauvaise spirale et restent embourbés à la huitième place en Ligue 1.
Ils auraient pu faire comme une célèbre marque de bière sans alcool et jouer jusqu’au bout de la nuit sans marquer le moindre but. Les joueurs de Gennaro Gattuso, dépité après le but de Lacazette, n’ont pas trouvé la faille dans la défense lyonnaise bien regroupée et compacte. Certes Amine Harit a failli lober Antony Lopes à l’entame du match. Ensuite, Le ballon de l’égalisation dans les pieds d’Aubameyang roulait sur la ligne, ne rentrait pas et était repoussé sur la barre transversale par un défenseur adverse. Quand ça veut pas, ça veut pas !…
Trop d’absents qui manquent dans le jeu
Veretout et Kondogbia absents car blessés, le coach italien avait décidé de titulariser au coup d’envoi Azzedine Ounahi et Harit au milieu, à peine rentrés de la CAN en Côte d’Ivoire. Rongier est toujours indisponible et Nadir est blessé et ne pourra rejouer qu’au début de la saison prochaine. Mbemba est à la CAN et Murillo est aussi blessé. Ces absences ne sont pas une excuse pour expliquer cette mauvaise série de résultats mais elles y contribuent.
Ndiaye était chargé de faire trembler les filets adverses avec Pierre-Eymerick Aubameyang. L’ex-Nantais Quentin Merlin débutait le match en position de latéral droit. Rien à se mettre sous la dent en première mi-temps pour les supporters de l’OM mais Lacazette ratait d’un cheveu la belle du break. Le bas du poteau était favorable à Pau Lopez qui gardait le ballon contre lui. Le Catalan sauvait encore la maison OM grâce à un beau réflexe (50e).
Les entrées du Camerounais Faris Moumbagna, arrivé au Mercato hivernal, de Jonathan Clauss et du Suisse Ulisses Garcia ne changeaient pas le sort du match scellé depuis le but lyonnais (37e).
Gattuso a quatre jours de travail devant lui pour bien préparer la venue du FC Metz vendredi prochain au Vélodrome. Il est urgent que l’OM retrouve le sourire et le plaisir de la victoire sous peine de journées difficiles au stade et à La Commanderie.
Gilbert DULAC
