Publié le 20 janvier 2022 à 9h53 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 11h45
On sent une certaine fierté chez le maire de Marseille alors qu’il arpente l’allée balisée qui jouxte le chantier du groupe scolaire Saint-Louis gare dans le 15e arrondissement. Une fierté car c’est «le premier projet de la grande aventure de ce plan écoles». Benoît Payan verse même dans le lyrisme: «C’est la première pièce d’un vaste édifice qui va être extrêmement important dans l’histoire de la ville. On va s’occuper de celles et ceux qui feront le devenir de cette ville, de ceux qui fabriqueront cette ville… Un jour on passera mais ce sera le témoignage de quelque chose».

« Avec une volonté politique on peut faire des choses »
Même si ce chantier a été lancé sous l’aire Gaudin, Benoît Payan reprend le flambeau et fait de ce groupe scolaire un emblème. «Cette école est un symbole et surtout une réalité. Je fais un partenariat avec l’État, avec la République. On investira plus d’un milliard d’euros. 30 chantiers seront effectifs en 2022 et au total 80 d’ici 2026. Un maire en général n’en fait pas plus que 5 ou 6 lors d’un mandat».Une pierre dans le jardin de l’ancienne municipalité
Benoît Payan ne s’est pas privé de lancer quelques attaques en direction de son prédécesseur et de moquer «les deux ou trois chantiers scolaires» lors de son dernier mandat. «La précédente municipalité investissait 10 à 20 millions par an. Nous on sera à plus d’un milliard d’euros sur la totalité du plan. Ce n’est pas du tout à la même échelle».Doublement de la surface et du nombre de classes
