Publié le 19 avril 2022 à 9h33 - Dernière mise à jour le 5 novembre 2022 à 12h06
Il a tutoyé tous les plus hauts sommets, Mont-Blanc, Kilimandjaro, Everest. Participé à des épreuves démentes, Diagonale du fou, Ultra-trail du Mont-Blanc… Relié, en une série de marathons, Marseille à Erevan (Arménie). Aujourd’hui Ara Khatchadourian se lance un nouveau défi, humanitaire et sportif : «Rowing for peace». Il va relier Marseille à Beyrouth à bord d’une embarcation qu’il a conçue, un mélange de catamaran et de rameur.

Mise à l’eau
Moment émouvant ce matin-là, la mise à l’eau de la coque en fibre de carbone près du Vieux-Port. Elle flotte, reste à vérifier l’enfoncement dans l’eau au regard du poids de l’athlète et du matériel de propulsion. Apparemment cela correspond au calcul. «La coque s’enfonce de 6 cm avec mon poids, lestée du matériel du rameur on arrivera à 8 cm. Il ne faut pas plus pour affronter les vagues» estime Ara Khatchadourian, l’athlète qui s’est mué en constructeur. [(4 000 km sur la Méditerranée
L’aventure a commencé voilà un an et demi. Aujourd’hui le projet prend forme. Il reste à équiper la propulsion sur la structure. A la force des bras et des jambes une hélice sera actionnée. «Je compte faire 40 à 50 km par jour et m’arrêter dans une centaine de villes avant d’arriver à Beyrouth au bout de 4 000 km», détaille Ara Khatchadourian. En attendant construction et entraînement vont de pair. Entre 3 et 6 heures quotidiennes de musculation, natation, course à pied et rameur. [(Le Liban manque de tout

