Marseille : trois questions à Robert Assante maire sortant des 11e et 12e arrondissements

Publié le 11 avril 2014 à  22h00 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h43

Malgré un accord qui avait été trouvé à l’issue du 1er tour des municipales avec Jean-Claude Gaudin, Robert Assante, maire sortant des 11/12 – parti seul dans cette campagne électorale sous l’étiquette DVD- devait garder son poste de maire en cas de victoire au second tour. Alors que les jeux étaient faits, coup de théâtre ce jeudi 10 avril avec le désistement de Robert Assante au profit de la députée UMP Valérie Boyer

Robert Assante maire sortant des 11e et 12e arrondissements (Photo Philippe Maillé)
Robert Assante maire sortant des 11e et 12e arrondissements (Photo Philippe Maillé)
A l’issue de l’élection de Valérie Boyer comme maire de secteur, ce vendredi 11 avril, au sein de la mairie des 11/12, Robert Assante a répondu à nos questions.

Robert Assante, vous êtes parti seul dans cette campagne des municipales pour assoir votre légitimité au poste de maire des 11/ 12. Quel est votre sentiment aujourd’hui après avoir perdu la mairie ?
Il faut que chacun se retrouve, trouve sa place. Ce n’est pas celle que je souhaitais. Mais, je pense que la place que l’on m’a proposée est importante dans la mesure où je vais être adjoint à l’environnement, au développement durable de la 2e ville de France et vice-président à la Communauté urbaine. Je pense que c’est une sortie par le haut, qui est tout à fait méritante et équilibrée. Je considère que Jean-Claude Gaudin et toute l’équipe ont eu beaucoup de respect, beaucoup d’amitié et de considération pour moi. Nous nous inscrivons maintenant dans le travail, une équipe au service des Marseillais selon mes principes et mes valeurs qui s’inscrivent dans ceux qui ont été définis dans la majorité municipale.

Cela n’a-t-il pas été trop difficile de céder la tête de la mairie alors que l’on vous l’avez promise ?
Tout est difficile dans la vie mais tout est heureux dans la Ville. Tout fonctionne bien dans les meilleurs conditions qui soient. La vie n’est jamais un long fleuve tranquille pour qui que ce soit. Moi qui connais cette fonction, cela ne sera pas non plus un long fleuve tranquille pour celle qui s’y installe. Chacun à son propre parcours, son propre chemin.

Vous n’éprouvez donc pas de déception?
Les déceptions et les regrets sont des lanternes qui n’éclairent que dans votre dos. Je préfère avoir une belle lanterne qui éclaire devant moi, qui m’ouvre le chemin. Car, je crois toujours à un chemin d’avenir.

Propos recueillis par Patricia MAILLE-CAIRE

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