Publié le 22 décembre 2017 à 20h56 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h46
«Pour rappel, poursuit-elle, notre ville, déjà reconnue comme l’une des villes les mieux gérées de France, vient de recevoir une médaille d’or de l’ODIS (observatoire national de l’industrie et des services) qui salue sa gestion, sa gouvernance et sa maîtrise fiscale. Elle est sanctionnée parce qu’elle a osé, avec l’expertise qui est la sienne, porter un regard lucide et inquiet sur le budget métropolitain. Elle est sanctionnée parce qu’elle est brillante, rapide et réactive sur le terrain du numérique et des nouvelles technologies. En ma qualité de maire d’Aix-en-Provence et de Président du Conseil de Territoire du Pays d’Aix, je m’attends à d’autres mesures de rétorsion. Je rappelle que le Pays d’Aix se bat depuis plusieurs années pour sortir de cette métropole mortifère et que dès l’origine, ce sont tous les maires du territoire au-delà de leurs appartenances politiques qui l’ont refusée avec force; tant il était patent dès le départ, qu’ainsi construite, cette superstructure ne pourrait évidemment assurer aucune des promesses pour lesquelles elle avait été crée».
Maryse Joissains appelle «tous les élus des Bouches-du-Rhône et d’ailleurs, à être solidaire de Gérard Bramoullé au nom de la liberté d’expression, de l’indépendance et de l’esprit de responsabilité qui sont l’essence même de la dignité d’un élu du peuple. Gérard, la ville et le Pays d’Aix sont punis de dire la vérité à nos concitoyens sur la situation financière de leur territoire et sur l’avenir catastrophique qui s’annonce. J’en appelle aussi à Jean-Claude Gaudin qui ne peut continuer dans cette voie, indigne du grand politique qu’il est et a été. Enfin, j’en appelle à Monsieur le Président de la République, qui ne peut laisser ce beau territoire et ses concitoyens s’enliser pour des décennies dans les abysses de la dette marseillaise et d’une gestion déplorable pour tous.»