Primaires socialistes : Christophe Masse présente ses « réponses aux 20 questions que se posent les Marseillais » et leur propose un contrat

Publié le 10 septembre 2013 à  23h59 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h17

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)
C’est un Christophe Masse offensif qui a pris la parole ce mardi 10 septembre pour présenter les grands axes de sa campagne « et non un programme car on ne pourra pas conduire une équipe après la primaire si on ne prend pas en compte les aspirations de chacun.  » « Il faut bien mesurer, poursuit-il, que cette élection n’est pas comme les autres, qu’elle met en compétition des gens d’une même famille. Il faut préparer le rassemblement pour battre Jean-Claude Gaudin ». Non sans humour, il indique: « J’ai choisi le secteur où je serai candidat, ce sera celui où je suis le plus utile ». Il avance: « Ce que je veux, c’est passer un contrat pour Marseille avec les Marseillais. Je vais leur demander d’être force de propositions pour régler les problèmes de la cité ».
Selon lui, Il faut en premier lieu « ramener la paix civile à Marseille ». Assurant que pour cela « la ville a besoin d’un capitaine et plus d’un professeur d’Histoire tel Jean-Claude Gaudin. Lors de l’annonce de ma candidature je lançais l’idée de « tolérance zéro ». Bien sûr, il faut des moyens supplémentaires en terme de police nationale. Bien sûr la police municipale doit se développer. Bien sûr, le maire de Marseille ne peut pas s’exonérer de son rôle en matière de tranquillité publique.Sur toutes ces questions, je pense que nous sommes d’accord avec mes camarades candidats aux primaires. Et c’est Jean-Claude Gaudin qui a dû nous suivre sur les effectifs supplémentaires de la police municipale et sur la vidéo-surveillance».

« Je serai le candidat de l’ordre »

Christophe Masse annonce: « Je serai le candidat de l’ordre, je lutterai contre les incivilités. Les petits arrangements, les comportements approximatifs, les stationnements aléatoires, les poubelles renversées ou les déchets sur la voie publique ne seront plus tolérés ».
Le candidat entend agir sur ce qu’il appelle les 5 piliers de l’attractivité : « l’Éducation, la mobilité, le logement, le sport et la culture ».
Il insiste tout particulièrement sur l’école: « Nous devons réussir le grand pari de l’aménagement des rythmes scolaires. Actuellement des gamins sont en échec, ne se sentent pas bien, veulent quitter le système scolaire. Je veux une école dans laquelle les enfants se sentent bien. Je conduirai un plan Marshall pour nos écoles qui seront entièrement rénovées et adaptées à l’exercice d’activités extra-scolaires ».
En matière de mobilité, il estime prioritaire « La L2, le Boulevard Urbain Sud et la RD4D entre les autoroutes Nord et Sud  », plaide pour un développement du métro. « Il faut aussi penser à une liaison en site propre entre l’aéroport et Marseille ».
En matière de logement il considère que la Ville « joue petit bras. Il faut mettre en place un plan pour l’habitat afin d’offrir un logement social de qualité respectant le développement durable. Une politique qui prendra également en compte les questions de transports et de soins ».
Le sport: « Ce n’est pas seulement l’OM, c’est proposer des équipements structurants dignes de ce nom dans tous les quartiers. Car le sport, aussi, contribue à la cohésion sociale ».
Et puis, il y a la culture « elle contribue à la fois au bien vivre ensemble et à l’attractivité du territoire. Il faut poursuivre une politique en ce domaine en s’appuyant sur la dynamique de Marseille Provence 2013  » .

« Je serai le VRP de la Ville »

Une politique, des piliers, qui « s’appuient sur le pari de la jeunesse. Marseille est une ville jeune, ce qui devrait être un atout devient un handicap. Il faut remédier à cela. Il faut développer le niveau d’employabilité de nos jeunes. Pour cela, je propose de créer des plate-formes de formation dans les quartiers. Des structures existent, mais elles travaillent chacunes de leur côté. Il faut créer des liens. Travailler avec les étudiant, les jeunes retraités en direction des jeunes en difficulté. Rien n’empêche de laisser les écoles ouverte de 17heures à 19heures pour cela ».
Christophe Masse de préciser: « Il est vrai que cette politique coûtera de l’argent. Je serais le VRP de la Ville pour aller chercher des financements à Paris ainsi qu’à Bruxelles mais aussi avec les autres collectivités. Et puis, il y a peut-être des choses que nous ne pourrons plus faire. Quand je vois la patinoire qui nous a coûtés 50 millions d’euros sans parler des 3 millions annuels de frais de fonctionnement. C’est une véritable erreur politique ».
La question du clientélisme est également abordée. « Si être clientéliste c’est être une fois par semaine dans sa permanence pour écouter les gens. Si c’est tenter d’apporter des solutions à des familles en difficulté, tous les élus présents dans cette salle, moi le premier, sommes clientélistes. En revanche, il faut en finir avec le passe-droit  ».
Michel CAIRE

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