Projet de loi sur la fin de vie. Mohamed Laqhila : « Il est essentiel de recueillir l’avis de ceux qui sont confrontés à ces situations» 

En juin, le Parlement devra se prononcer sur la délicate question de l’aide active à mourir pour les patients capables d’un discernement plein et entier, atteints de maladies incurables et dont on ne peut soulager les souffrances.

Mohamed Laqhila député des bouches-du-Rhône © Destimed/RP
Mohamed Laqhila député des bouches-du-Rhône © Destimed/RP

Mohamed Laqhila, député des Bouches-du-Rhône considère: «Avant de légiférer, il est essentiel de recueillir l’avis de ceux qui chaque jour, par leur profession ou dans leur chair, sont confrontés à ces situations. C’est pour cela que je reviens en vidéo sur l’échange très constructif que j’ai eu en février dernier avec le Dr Jean-Marc La Piana, directeur de la Maison de soins palliatifs à Gardanne.»

« L’accès à une prise en charge palliative pour toutes les personnes en fin de vie doit demeurer le préalable indispensable à toute réflexion. J’attache pour ma part une grande importance au droit, pour chaque individu, de disposer de son corps», explique Mohamed Laqhila qui rappelle: «Nous avons défendu ce droit pour les femmes en inscrivant l’IVG dans la Constitution, travaillons aujourd’hui avec les professionnels confrontés quotidiennement à ces situations pour écrire un droit des patients incurables et en souffrance à choisir dignement et librement leur fin de vie.»

 

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