Rugby Pro D2. Quatre points dans le money time : Provence Rugby remercie déjà le père Noël

Il aura fallu attendre la 78e minute et un essai de Josh Tyrell pour voir les Aixois prendre le score définitivement face au Stade Niçois 33-30. Une nouvelle victoire à domicile acquise dans la douleur qui n’est pas rassurante tant le manque de précision a pesé sur le jeu des Noirs.

Destimed pr 29 novembre
Les Aixois ont plutôt bien maitrisé la touche face au stade niçois. © M.E.

Elle est quand même bizarre cette équipe de Provence Rugby. Capable du meilleur mais aussi du pire dans la foulée. Vendredi soir, face au promu niçois, à la mi-temps, tout laissait envisager le meilleur, c’est à dire une victoire bonifiée. Les troupes de Mauricio Reggiardo, regagnaient le vestiaire avec un score en leur faveur de 20 à 7 soit une pénalité et une transformation de Plisson et des essais de Lapègue, Colombet et Bainivalu pour un essai transformé du côté azuréen et on ne voyait pas trop ce qui pouvait leur arriver. Surtout que les sorties définitives sur blessures de Tui (9e) et Piazzoli (15e) avaient été plutôt bien surmontées par le collectif aixois.

Mais c’était sans compter sur le retour de la force négative avec celui des joueurs sur la pelouse. Avec des essais à la 42e minute puis à la 49e et 67e et avec deux pénalités, les Niçois tenaient le score 26-30. Et comme ils le font souvent cette année, les Noirs se mobilisaient derrière un Teimana Harrison transformé en Goliath et multipliaient les offensives jusqu’à la 78e minute et l’essai de la délivrance de Josh Tyrell.

Finalement les quatre points sont dans la musette et au classement général Provence Rugby pointe à la 5e place. Signalons qu’au classement britannique si cher aux puristes, les Aixois sont 8e au classement strict sans bonus et 6e au classement avec bonus. A l’issue de la rencontre, au point presse, le talonneur aixois Thomas Sauveterre pointait quelques carences dans le jeu et regrettait un manque de précision. Qu’il nous soit permis de penser que constater cela après 12 journées de championnat est un peu inquiétant.

Alors oui, chaque match est unique. Mais quel aurait été le résultat si vendredi soir à la place des Niçois il y avait eu les Bitterois ou les Grenoblois devant les Aixois. En parlant de Grenoble, la branlée qu’ils ont infligé à Colomiers (65-19) peut faire craindre que les Columérins, qui restent sur trois défaites consécutives, attendent les Aixois avec le couteau entre les dents jeudi soir prochain. Déplacement à haut risque, donc ! Il ne faudra pas manquer de précision… A moins que le Père Noël soit aussi du déplacement.
Michel EGEA

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