Rencontres photos. Louis Stettner et David Amstrong deux Américains à Arles

Deux hommages sont rendus à Louis Stettner et David Amstrong aux Rencontres d’Arles. L’occasion de découvrir des styles et des époques que ces deux photographes américains ont marqués.

Destimed Stettner 4
Le monde de Louis Stettner, Espace van Gogh © Joël Barcy

Paris humaniste

Destimed Stettner 1
A la fin des années 40, Louis Stettner rejoint Paris

A la fin des années 40, Louis Stettner rejoint Paris. On retrouve ses photos humanistes entre ombre et lumière avec toujours l’objectif où il faut pour cadrer la vie, les attitudes. Un ou deux personnages à chaque fois dans Paris étonnement désertée.

New York underground

Destimed Stettner 2
On garde en mémoire cette composition: un homme seul est assis sur Brooklyn Promenade face à la skyline

Cinq ans plus tard, retour à NewYork. On garde en mémoire cette composition: un homme seul est assis sur Brooklyn Promenade face à la skyline. Il se passionne aussi pour la vie souterraine du métro newyorkais. Avec son Rolleiflex, il photographie à la volée les rames en mouvement ou à l’arrêt à Penn Station. Stettner joue avec les ombres, les reflets, les encadrements de fenêtres et nous livre une atmosphère Hitchcockienne. « Ce qui me fascinait, c’était la possibilité de contempler les autres», dira-t-il.

Beat generation

Destimed Stettner 3
Nancy Miller, jeune muse du photographe Louis Stettner, dont il fera une série de portraits au gré des années.

 

Toujours à flairer l’air du temps, l’artiste fera un vaste focus sur la beat generation à la fin des année 50. Il traduit la pensée libertaire de cette époque à travers une jeune muse Nancy Miller dont il fera une série de portraits au gré des années.

 

Hommage au photographe  David Amstrong

Destimed Amstrong 1
David Armstrong – David, Boston, Mid 1970s – Épreuve gélatino-argentique d’époque – 11 x 14 in – Avec l’aimable autorisation de l’Estate de David Armstrong

Dans la Tour Luma, un hommage est rendu à un autre photographe américain, David Amstrong. Il appartient comme Nan Goldin à la scène artistique avant-gardiste baptisée la « Boston school ». Il propose des images intimistes des années 70-80 avec une esthétique mélancolique, des attitudes exubérantes ou oisives. Une jeunesse rebelle, interrogative.  Il filme des proches, des amants, des amis, parmi lesquels on retrouve la photographe Nan Goldin.

Kodachrome

Destimed Amstrong 4
© David Amstrong

 

Destimed Amstrong 3
© David Amstrong

Puis David Amstrong délaisse le noir et blanc pour le célèbre kodachrome. Des photos avec des regards toujours francs, des photos souvent saturées où se mêlent underground et sensualité.

Reportage Joël BARCY


Le monde de Louis Stettner, Espace van Gogh, de 9h30 à 19h30 jusqu’au 5 octobre.

David Amstrong, Tour Luma, de 10h à 19h30 jusqu’au 5 octobre.

Articles similaires