Publié le 15 février 2021 à 9h34 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 12h36
Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône, vient de dresser un bilan de l’action en matière de sécurité intérieure et présenter les chiffres 2020 de la délinquance, entourée de 3 magistrats, Dominique Laurens, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Marseille, Laurent Gumbau, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Tarascon et Olivier Poulet, procureur adjoint de la République près le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.


«Très forte activité des services de police et de gendarmerie»
Frédérique Camilleri souligne que ces résultats ne sont pas réductibles à la seule Covid: «Il y a eu aussi une très forte activité des services de police et de gendarmerie, tout au long de l’année 2020, malgré les périodes de confinement, de couvre-feu. En plus de l’investissement dans le contrôle des mesures sanitaires, les services de police et de gendarmerie continuaient à travailler sur la sécurité du quotidien, la lutte contre les trafics de stupéfiants, avec de bons résultats. Une activité qui est, globalement, en hausse, ce qui est très positif, puisque cela veut dire que nous avons apporté une réponse policière à des problèmes de délinquance». Elle souligne encore la baisse du nombre des personnes tuées sur les routes du département, moins 19,4% contre 21,4%, au niveau national. Signale le lutte contre les rodéos urbains, notamment à Marseille, avec plus de 1 000 infractions. «C’est une année, véritablement exceptionnelle, en matière de sécurité routière, comme, au niveau national. 20 vies ont été sauvées cette année dans les Bouches-du-Rhône. Cela est sans doute dû à la baisse de la circulation routière liée à la crise sanitaire. J’espère que chaque citoyen pourra apporter sa pierre à l’édifice et que la dynamique se poursuivra en 2021, y compris, en sortant de cette crise sanitaire». [(
«s’attaquer très résolument au trafic de stupéfiants»


«La sécurité c’est l’affaire de tous»
Concernant les partenariats, Frédérique Camilleri rappelle que «la sécurité c’est l’affaire de tous et chacun a une pierre à apporter à l’édifice donc nous travaillons en partenariat avec de nombreux acteurs. Il y a bien sûr le Parquet, il y a aussi, les bailleurs sociaux, l’Éducation nationale, les associations, les polices municipales, les élus, au sens large, et nous sommes dans un département où nous avons la chance d’avoir de nombreuses instances de partenariat, qui se sont étoffés en 2020. Nous avons, notamment, créé 2 cellules municipales d’échange sur la radicalisation qui vont permettre d’amplifier cette dynamique de coopération et plusieurs conventions de coordination entre la police nationale, la gendarmerie nationale et les polices municipales ont également été mises au jour en 2020. Et, ce travail se poursuit en 2021 notamment à Marseille». Considère encore : «C’est une priorité de lutter, à la fois, contre la radicalisation et contre tous les phénomènes de replis communautaires. Une nouvelle instance a été créée, fin 2019 mais elle n’est vraiment monté en puissance qu’en 2020. Elle s’appelle la cellule de lutte contre l’islamisme radical, la Clir. Les réunions de la Clir en 2020 ont permis de faire 14 opérations coordonnées qui ont abouti au contrôle de 56 établissements et à l’ouverture de 80 procédures, contre ces établissements». [(
Rappeler que la République est partout chez elle

