Publié le 11 septembre 2019 à 18h51 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 12h30
Rénovations, reconstructions, actions pédagogiques, mesures pour le pouvoir d’achat des familles: Martine Vassal, la présidente du département des Bouches-du-Rhône a décliné comme chaque année depuis trois ans les grands axes d’un plan décennal nommé Charlemagne. Parmi les collèges où elle s’est rendue, dans le cadre de la rentrée scolaire, celui de l’Estaque à Marseille (16e) a justement bénéficié de travaux dans le cadre de ce dispositif, afin de sécuriser ses accès.

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« Donner toutes les chances aux collégiens du département »
Car en la matière, chacun son rôle, comme la présidente se plaît à le rappeler. A l’académie «les contenus», au conseil Départemental «les contenants». Sachant que ce dernier est «en charge de la construction, de l’entretien, de la rénovation, de la fourniture de personnel qui nous permet d’entretenir les collèges mais également de bien manger». Car l’hygiène de vie ne saurait être oubliée, rappelle Martine Vassal aux enfants… Ainsi, «tout est fait pour donner toutes les chances aux collégiens du département des Bouches-du-Rhône, afin qu’ils deviennent les meilleurs collégiens de France. C’est facile pour nous. Vous savez pourquoi ? Parce qu’on a la chance d’avoir à la fois un corps enseignant qui est extrêmement impliqué, mais également une volonté de l’ensemble des élus». Et c’est impératif, compte-tenu de la période charnière que représente le temps du collège, le temps «des transformations qui se font, physiquement, intellectuellement», émotionnellement, celui aussi des prémices de la préparation à la vie active. «Certains ont des idées de ce qu’ils veulent faire, d’autres pas. Et ceux qui en ont, peut-être qu’ils vont en changer parce qu’ils auront rencontré les professionnels du corps de métier visé, parce qu’ils vont faire des stages et se dire finalement, ce ne me plaît pas tant que ça. Or pour avoir d’autres idées il faudra les bons outils, les bonnes capacités pour pouvoir le faire… » Sans conteste, l’une des principales prérogatives du collège et de ses acteurs. Et donc du conseil Départemental, dont le plan Charlemagne intervient en soutien du travail réalisé par le corps enseignant. «Nous devons être au top pour que vous le soyez. On ne peut pas vous demander le meilleur, et nous, ne pas nous l’imposer. C’est ce que l’on fait aujourd’hui». Ce peut être via les actions pédagogiques prévues dans le dispositif, déclinées selon un fil rouge, le respect. Il sera inculqué aux collégiens, avec un thème différent chaque année. Tourné vers l’environnement en 6e, il s’insufflera notamment via les logiciels pédagogiques financés par le Département, traitant de la flore, de la faune et de la géologie. Lesquels seront déjà téléchargés sur des tablettes distribuées elles aussi par la collectivité. 27 000 écrans qui entreront en possession des élèves de 6e dès le mois d’octobre. C’est le cas depuis deux ans seulement puisque jusqu’ici, la distribution, cofinancée avec l’État, ne concernait que les classes de 5e. Élèves de ce niveau qui, quant à eux, seront invités à explorer la question du respect de soi-même avec la problématique liée à l’Internet et au «respect du matériel. Car, s’ils soignent bien leur tablette, ils pourront la conserver en fin de 3e, après leur brevet ». Les adolescents de 4e se focaliseront toute l’année quant à eux sur le respect des autres. Une question d’importance «à l’âge où l’on a parfois son premier scooter». On clôt enfin la marche en 3e avec le respect de la mémoire. Pour «savoir d’où l’on vient, où l’on va, ce qui a pu se passer sur la terre comme atrocités. Il faut que vous les connaissiez pour que justement, ça ne se reproduise plus». Outre la connaissance, l’engagement dans la citoyenneté peut permettre d’être acteur en ce sens. C’est ainsi que Martine Vassal se félicite de la nomination d’un des élèves de 3e, du collège L’Estaque, au sein du Conseil départemental des jeunes. «Il est important de savoir ce que c’est que la citoyenneté. Beaucoup se désintéressent de la chose politique, des institutions et ça c’est très grave. Pour maintenir nos démocraties, il faut que vous puissiez savoir comment ça fonctionne. Alors bien sûr on vous l’apprend au niveau de l’école mais c’est aussi important que les jeunes puissent avoir des idées et nous les transmettent».![]() |
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