Le Vieux Port est plein de vie, l’ambiance est à la fête, en ce 8 mai. Il est 14 heures, l’arrivée du Belem est encore lointaine mais déjà plus de 50 000 personnes se pressent sur les quais.
Devant l’Hôtel de ville, les animations se succèdent, nombre d’entre elles mettent en lumière la richesse du tissu associatif phocéen. Samia Ghali, adjointe en charge des grands événements, de la promotion de Marseille et des relations Méditerranéennes lance : « C’est une journée historique que nous vivons. Nous sommes, avec l’arrivée de la flamme, au cœur du monde, le monde entier nous regarde et il découvre une ville chaleureuse, cosmopolite et fraternelle ». Et de souligner: « Ici c’est Marseille bébé ».
S’il en est un pour qui cette journée a une saveur toute particulière c’est bien le consul général de Grèce à Marseille : « Nous vivons un temps fort de l’affinité entre la Grèce et la France sur la base des idéaux olympiques. Ce passage de flambeau entre Athènes et Marseille est un symbole des valeurs de l’olympisme qui sur la base de la compétition, saine, dans le respect des règles, est aussi un moment qui célèbre les valeurs l’importance de la connaissance qui mène à la compréhension et l’amitié ». Il est venu tout particulièrement pour applaudir l’association Hellénique de Marseille qui a fait danser le public.
C’est une autre forme de danse que propose Diva, championne en Just dance « Une chorégraphie qui permet à tous de juste danser», explique-t-elle.
Dans le public, des sourires, des photos, l’attente du Belem, du concert gratuit d’Alonzo et Soprano. « Quel bonheur, quelle fierté d’accueillir la flamme », avance une personne dans le public. Une autre ajoute : « C’est un événement, on peut participer aux Jeux alors on est venu en famille depuis ce matin ». Ce père de famille explique : « Marseille aime la fête c’était vrai en 2013, pour la Coupe du Monde de Rugby… C’est toujours festif ». Plusieurs voix s’élèvent pour lancer « C’est ça Marseille, une ville cosmopolite, populaire, joyeuse. Une vérité de Marseille que l’on voit trop peu ». Et la conclusion est symbolique. C’est une dame qui rappellera : « Marseille, fondée par des Grecs d’Asie mineure, Marseille terre d’accueil est fière d’accueillir le monde entier ».
Alors, il en est sur les réseaux sociaux pour dire que cette arrivée n’intéresse que les politiques et les journalistes. Donc plus de 150 000 politiques et journalistes sont présents, la démocratie ne se porte finalement pas si mal.
Mais, au-delà une question quasi Shakespearienne demeure : « Zidane or not Zinade ? ».
Michel CAIRE
