La réunion du G7 a-t-elle été un échec ? Peut-être pas. Les temps sont durs pour être d’accord sur tout. Ou sur certaines choses.

Un ordre du jour avait été établi pour cette réunion. Elle devait durer trois jours : du 15 au 17 juin de cette année. Cela laissait donc le temps d’aborder des questions mondiales et bilatérales. C’est une occasion propice. Si vous êtes le Premier ministre britannique, vous aurez Macron à trois tables de la vôtre. Vous le voyez, vous vous levez et vous le saluez. Et vous profitez de l’occasion pour lui poser une question sur ce sujet dont vous aviez parlé au téléphone il y a quelques jours.
Mais tout n’est pas si simple. Chaque minute est programmée avec une réunion ou une conversation informelle dans les couloirs, organisée par votre équipe. Et ils ont prévu cette rencontre où le dirigeant britannique remet un dossier à Macron pour clarifier quelques points, étant donné qu’ils déjeunent dans le même restaurant. Ce dossier est confidentiel et les assistants de Macron l’étudieront avec plus d’acharnement dans la demi-heure qui suit car… dans deux heures, pendant la pause d’une réunion de tous les dirigeants, ils se verront en bilatéral pendant 15 minutes. C’est là que ce dossier sera décidé.
Le dirigeant canadien avait l’intention de discuter avec Donald Trump qui, pour ainsi dire, vient de reprendre le gouvernement des États-Unis il y a peu. Trump a en tête plusieurs sujets prioritaires pour son mandat et pour cette réunion, et l’un d’eux est le Moyen-Orient, qui s’échauffe de minute en minute, c’est pourquoi il décide de partir avant la fin officielle de la réunion. Le Premier ministre canadien veut parler de ses droits de douane. Le Canada et les États-Unis ne traversent pas leurs meilleurs moments. Peut-être pas non plus leurs pires, mais ils doivent régler la question des droits de douane et c’est pourquoi la conversation est urgente. Ils discutent, mais il n’obtient pas ce qu’il voulait, mais entre le oui et le non, il y a une marge de trente jours pleine d’espoir pour les deux, ou du moins pour l’un d’entre eux. Et ils se reparleront. Mais la volonté de dialoguer a été démontrée. C’est ce qui importe. Ce sujet importait également à la présidente de la Commission européenne.
Les agendas se croisent. Ce que Macron considère comme prioritaire ne l’est pas pour Trump, ou vice versa. À la fin de la réunion du G7, des accords concrets ont été conclus sur des sujets spécifiques, mais lorsqu’il s’agit de sujets de haut niveau, pourrions-nous dire, il n’y a eu aucun moyen de s’entendre sur cette déclaration finale qui clôture les sommets, dans laquelle les sujets brûlants sont abordés. Est-ce un échec ?
Parfois, il ne faut pas montrer que l’on est en désaccord et parfois, il faut montrer que l’on est d’accord sur des sujets qui touchent notre vie de citoyens qui prenons notre café en regardant les informations à la télévision. Et ce fut le cas ici. Ils n’étaient pas d’accord sur le sujet X, mais ils l’étaient sur plusieurs points particuliers.
Je leur accorderais encore à tous un peu de marge. Il est difficile d’être d’accord sur tout. Mais ce qui peut être dangereux, c’est de nous habituer à n’être d’accord sur rien. Peut-être est-il temps de définir quelle société nous voulons laisser à la prochaine génération car certaines visions… : pourrions-nous dire que ce que voulaient les fondateurs de l’Union européenne est la même chose que ce que veulent nos dirigeants actuels ?
Depuis la localité de Santa Pola à Alicante, le soleil se fait sentir dans toute sa plénitude. Je vois de plus en plus de touristes français qui nous rendent visite et que j’entends parler cette langue que j’aime tant. J’aimerais la parler comme Molière, mais je me contente de la parler comme je le fais et d’apprendre chaque jour à mieux la parler. En attendant, je rêve d’une refondation de l’Europe. Une refondation qui nous fasse vibrer à nouveau après ces années maudites du COVID qui ont mis fin à la vie sociale que nous avions et que nous récupérons peu à peu.
Si vous me demandez le résultat du G7, je continuerai à vous en parler. Mais avant, nous parlerons de la réunion du Conseil européen qui aura lieu très bientôt.
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¿Fue la reunión del G7 un fracaso?. Quizás no. Tiempos difíciles para estar de acuerdo en todo. O en algunas cosas.
En esta reunió había una agenda establecida. Iba a durar tres días: del 15 al 17 de junio de este año. Por ello daba tiempo a tratar temas globales y temas bilaterales. Es una ocasión propicia. Si eres el premier ingles vas a tener a Macron a tres mesas de la tuya. Le ves, te levantas y le saludas. Y aprovechas la ocasión para preguntarle sobre ese asunto que hablasteis por teléfono hace un par de días.
Pero no todo es así de fácil. Cada minuto está programado con una reunión o una charla informal en los pasillos establecida por tu equipo. Y han previsto ese encuentro en que el líder ingles le pasa un dossier a Macron para aclarar un par de temas dado que comen en el mismo restaurante. Ese dossier es confidencial y lo estudiarán los asistentes de Macron con más ahínco en la próxima media hora porque … en dos horas, en el descanso de una reunión de todos los lideres, se verán por 15 minutos bilateralmente. Allí se decidirá ese dossier.
El líder canadiense tenía en mente charlar con Donald Trump que, como quien dice, acaba de retomar el gobierno de los Estados Unidos hace un rato. Trump tiene en su cabeza varios temas prioritarios para su mandato y para esta reunión y uno de ellos es Oriente Medio que se caldea por momentos y por ello decide marcharse antes de que la reunión acabe oficialmente.
El premier canadiense quiere hablar de sus aranceles. Canadá y USA no pasan por sus mejores momentos. Quizás tampoco por sus peores, pero tienen que arreglar el tema de los aranceles y por eso urge la conversación. Charlan, pero no logra lo que quería, pero entre el si y el no hay un margen de treinta días esperanzador para los dos o para uno de ellos al menos. Y volverán a hablar. Pero se ha mostrado la voluntad de hablar. Eso importa.
También le importaba ese tema a la líder de la Comisión Europea.
Las agendas se cruzan. Lo que Macron quiere como prioritario no lo quiere Trump o viceversa. Al final de la reunión del G7 se llegaron a acuerdos concretos sobre temas concretos, pero cuando se trata de temas de alto nivel, podríamos decir, no hubo manera de acordar esa declaración final que cierra las cumbres, en las que se habla de temas candentes. ¿ Eso es un fracaso?.
A veces no hay que mostrar que se está en desacuerdo y a veces hay que mostrar que se esta de acuerdo en temas que nos llegan a nuestra vida como ciudadanos que tomamos el café mientras vemos las noticias en la televisión. Y este ha sido el caso. No estuvieron de acuerdo en el tema X, pero si en varios particulares.
Yo daría un margen todavía a todos. Es difícil estar de acuerdo en todo. Pero lo peligroso puede ser que nos acostumbremos a no estar de acuerdo en nada.
Quizás ha llegado el tiempo de definir que sociedad queremos dejar a la siguiente generación porque algunas visiones …: ¿podríamos decir que lo que quisieron los fundadores de la Unión Europea es lo mismo que quieren nuestros lideres actuales?
Desde la localidad de Santa Pola en Alicante, el sol se siente en su plenitud. Cada vez veo mas turistas franceses que nos visitan y a los que oigo hablar este idioma que tanto quiero.
Quisiera hablarlo como Moliere, pero me conformo hablarlo como lo hago y aprender cada día a hablarlo mejor. Entre tanto, sueño con una refundación de Europa. Una refundación que nos haga vibrar de nuevo tras estos años malditos del COVID que acabaron con la vida social que tuvimos y que poco a poco vamos recuperando. Si me preguntáis por el resultado del G7 os lo seguiré contando. Pero antes hablaremos de la reunión del Consejo Europeo que será bien pronto.