Bruits de couloirs, propos exagérés, accusations graves et infondées?
Messieurs, vous êtes dans la tourmente, dans ligne de mire de la justice, présumés innocents mais avec une épée de Damoclès au-dessus de vos têtes.
Il n’y a pas de fumée sans feu et quand les langues se délient, quand la honte et le sentiment de culpabilité laissent place à la colère, les murs des palais de justice se mettent à trembler et le monde du 7e art est pris de convulsions.
Aujourd’hui, des dizaines d’adolescentes et de femmes, abusées sexuellement brisent la loi du silence et accusent leurs agresseurs, un voisin, un ami de la famille, un oncle… ceux qui s’estiment intouchables, ceux qui pensent que tout leur est dû parce qu’ils sont riches et célèbres. Messieurs, comment pouvez-vous, comment osez-vous dire qu’une ado de 15 ans vous a allumé et qu’elle était consentante ? Qu’est-ce que vous ne comprenez pas quand une femme vous dit: «Je ne veux pas »? Comment pouvez-vous vous regarder dans un miroir le matin, claquer la porte de votre hôtel, rentrer chez vous et embrasser vos femmes et vos enfants, comme si de rien n’était ?
Ce qui est effarant, c’est que malgré les témoignages et les plaintes qui se succèdent, vous jouez « les vierges effarouchés » et criez au complot ! Mais un jour ou l’autre, votre passé vous rattrapera et vous jouerez votre dernier rôle, celui qui vous fera basculer de la lumière à l’ombre, de l’adulation au dégoût, celui qui vous permettra d’obtenir le césar que vous méritez le plus, le César du violeur.
