Les obsèques de Guy Charmot, Compagnon de la Libération, auront lieu ce vendredi à Marseille

Publié le 10 janvier 2019 à  17h30 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h43

La secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a appris «avec tristesse» le décès, dans sa 105e année, de Guy Charmot, compagnon de la Libération, grand officier de la Légion d’Honneur, professeur agrégé du Service de santé des armées, professeur à l’Institut de médecine et d’épidémiologie africaine.
Ressentant très jeune la vocation militaire, Guy Charmot entre en 1934 à l’École du service de santé militaire à Lyon. Embarqué en mars 1940 pour la Haute-Volta, il rallie les Forces françaises libres au Cameroun en septembre. Affecté comme médecin au Bataillon de marche n°4, il prend part à la campagne de Syrie en juin 1941 avant de combattre ensuite en Éthiopie puis de rejoindre en Libye la 1ère Division française libre.
Faisant toujours preuve de beaucoup d’activité, de courage et de dévouement, il participe aux combats de Tunisie puis d’Italie où il sauve plusieurs de ses camarades de combat par la rapidité de ses interventions sur la ligne de feu. Il reçoit la croix de la Libération des mains du général de Gaulle le 30 juin 1944. Il débarque en Provence en août 1944 où il est blessé lors des combats pour la libération de Toulon. Après la guerre, il devient médecin des Hôpitaux d’outre-mer. Spécialiste de la recherche en médecine tropicale, il participe à la rédaction de plusieurs ouvrages médicaux et à 300 publications scientifiques. Ancien président de la Société de pathologie exotique, il est élu, en 1994, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer. Les obsèques de M. Guy Charmot, Compagnon de la Libération, auront lieu ce vendredi 11 janvier 2019, à Marseille à la Paroisse Saint-Giniez située au 19, boulevard Émile Sicard à Marseille.
Les honneurs funèbres militaires lui seront rendus le même jour à 14h45 sur le parvis de l’Église à l’issue de la cérémonie religieuse. L’éloge funèbre sera prononcé par le général de division Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération.

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