Alors qu’ils menaient (2-1), les joueurs de Roberto De Zerbi concèdent l’égalisation dans le temps additionnel de la deuxième mi-temps et ne profitent pas de la défaite du PSG à Monaco (1-0) pour prendre la place de leader de la compétition.
L’histoire s’est répétée, hier soir, devant les 65 000 fidèles de l’Orange Vélodrome. Longtemps mené (1-0) après l’ouverture du score par Emersonn (14e), l’OM a renversé la tendance en huit minutes grâce à l’égalisation du Brésilien Paixao et au but qui était presque décisif pour la victoire, du Danois Hojberg. Mais comme face à Angers le 29 octobre, les Marseillais ont concédé un but fatal qui les prive de trois points précieux au classement du championnat et de la place de leader de la Ligue 1.
Face à la presse, Roberto De Zerbi était agacé : « On avait déjà perdu deux points contre Angers de la même manière, ça fait quatre. En première mi-temps, on a mal joué, on réussira à faire deux bonnes mi-temps quand on s’habituera à jouer trois matchs durs par semaine. On aurait mérité de gagner mais on a perdu la tête du classement à cause d’une touche. On doit rester attentifs aux détails comme ce ballon que l’on dégage en touche seul, notre position sur cette touche. Si on avait été premier, ça n’aurait rien changé, sauf qu’on aurait deux points en plus ! », analysait logiquement l’Italien qui ne s’est pas dérobé devant les journalistes.
Une entame ratée
Le TFC était venue pour faire de la résistance et espérer un exploit en s’imposant. C’était bien engagé jusqu’à l’heure de jeu. Décomplexé, Toulouse a presque réussi son déplacement à Marseille en ouvrant le score. Bien organisés, les coéquipiers de Djibril Sidibe, champion du monde en 2018, ont empêché les Marseillais de développer leur jeu en les bloquant au milieu et en attaque. En manque d’inspiration, l’OM n’a pas trouvé la solution tactique jusqu’à l’égalisation de Paixao. Aubameyang était passeur décisif pour Hojberg qui donnait l’avantage aux Olympiens. Les minutes s’écoulaient jusqu’à cette deuxième minute du temps additionnel de cinq minutes qui permettait à Hidalgo entré en jeu à la 89e minute, d’égaliser pour le plus grand bonheur des nombreux supporters toulousains qui avaient fait le déplacement à Marseille. Les joueurs ont une semaine pour digérer ce mauvais résultat et bien préparer le difficile déplacement à Lille, vendredi prochain, le 5 décembre.
Gilbert DULAC
