En battant une faible équipe brestoise, les Olympiens retrouvent la joie et le goût de la victoire trois jours après la défaite face à Bergame en Ligue des Champions.
Les doutes et les inquiétudes étaient nombreux au coup d’envoi de ce match. Dans quel état physique et surtout dans quelles dispositions mentales serait l’équipe après le cruel échec en Ligue des Champions subi à la fin du temps réglementaire ? Les Brestois entraînés par Éric Roy avaient un bon coup à jouer contre des Marseillais qui avaient quitté le terrain mercredi tête basse et sous les sifflets.
En suivant les premières actions des attaquants et la rigueur des interventions des défenseurs, les 65 000 spectateurs qui remplissaient les sièges du stade étaient rassurés. Aubameyang, Greenwood et Paixao donnaient le tournis à la défense bretonne tandis que Aguerd et Pavard effectuaient un marquage efficace sur Ajorque, Mboup et Balde. Toujours vigilant, Geronimo Rulli détournait un tir de Mboup qui se présentait face à lui.
Gomes ouvre le score
Petit par la taille mais besogneux sur le terrain, Angel Gomes a réussi un coup-franc qui a fait rugir le stade. Radoslaw Majecki avait des airs de Fernandel dans « Les Rois du Sport » car il laissait s’échapper le ballon qui glissait entre ses gants comme une savonnette. L’OM n’en demandait pas tant et Igor Paixao bousculé dans la surface bénéficiait d’un penalty transformé par Mason Greenwood. A (2-0) à la mi-temps, la cause était presque entendue. Brest courait en vain après le score alors que l’OM gérait son avance. Pierre-Emerick Aubameyang récupérait un centre de Matt O’Riley et clôturait la marque d’un match presque à sens unique.
Avant d’aller à Nice le 21 novembre et de recevoir Newcastle le 25 novembre, la coupure de la trêve internationale est bienvenue pour régénérer les organismes, décompresser mentalement et travailler tactiquement et techniquement car le programme est chargé jusqu’à Noël.
Gilbert DULAC
