Marseille. Les barquettes dans le sillage du Belem pour accueillir la flamme olympique le 8 mai

Elles seront 35 à voguer à la rencontre du Belem le 8 mai. «Colombe » celle d’Olivier Belgodere, date du milieu du siècle dernière et possède un vieux gréement. Pas question de manquer cette parade. « Escorter le trois mâts et la flamme olympique c’est l’événement d’une vie. Je ne revivrai jamais ça alors je tenais absolument à y participer ».

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La barquette d’Olivier Belgodere datant du milieu du siècle dernier avec son vieux gréement (Photo Joël Barcy)

Mise en valeur du patrimoine maritime

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(Photo Joël Barcy)

Pour Olivier Belgodere c’est une fierté et un honneur de participer à cette parade de la flamme olympique. Pilote de la commission barquettes au sein de la Société nautique Marseille Accueil Culture et Tradition (MACT), il a œuvré pour que ces bateaux d’intérêt patrimonial participent à la fête. « Toutes les caméras qui suivront la flamme dans la rade vont mettre en valeur le patrimoine maritime. La barquette c’est l’un des symboles de Marseille. C’est Le charpentier de marine Denis Borg qui disait que les barquettes sont à Marseille ce que les gondoles sont à Venise et c’est une magnifique expression.»

1 024 bateaux sur l’eau

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Le célèbre capian, la carte d identité des barquettes (Photo Joël Barcy)

Le Belem sera entouré de 1 024 bateaux de tous types. Les 35 barquettes, ornées du fanion «parade de la flamme olympique», indispensable pour naviguer ce jour-là, rejoindront la digue des Catalans et patienteront jusqu’à 11 heures dans cette zone d’attente. Elles croiseront alors le Belem en provenance de la rade Nord. « On va rentrer dans la parade pour le suivre dans la rade Sud jusqu’au Frioul. Ça va être merveilleux», se réjouit Olivier Belgodere.

«On ne pourra pas naviguer à la voile»

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Pour des raisons de sécurité pas question de naviguer à la voile pour les barquettes (Photo Joël Barcy)

Pour des raisons de sécurité pas question de naviguer à la voile pour les barquettes dotées de gréement. « Sur un plan esthétique on pourra hisser les voiles si le vent le permet mais on ne pourra pas naviguer à la voile. Il faudra être au moteur, c’est la règle », commente le marin, et un marin ne transige pas avec la sécurité surtout quand il y a plus d’un millier de bateaux sur l’eau !

Séries de contrôles

A partir de ce lundi, plus question de sortir ou rentrer dans le Vieux-Port. Une opération de déminage est menée avec plongeurs et équipes cynophiles sur l’ensemble du plan d’eau. Inutile d’essayer d’aller vers le large, des bateaux seront là pour vous arraisonner. Mercredi, seuls les bateaux labellisés « parade de la flamme olympique » pourront sortir mais attention, en bon ordre. « On commencera par les pannes du fond du port pour terminer par celles de l’entrée. Moi, après des décennies, je ne me lasse jamais de ces images de départ et d’arrivée dans le Vieux-Port », commente Olivier Belgodere.

Un regret

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(Photo Joël Barcy)

Reste un regret pour le pilote de la commission barquettes du MACT. « On aurait aimé encadrer, avec nos 35 barquettes, le Belem jusqu’au quai d’amarrage. Cela aurait été sublime de voir ce 3 mâts entouré de l’un des emblèmes de Marseille entrer dans le vieux port. Mais ce sera superbe quand même ». Une manière de garder la flamme !

Reportage  Joël BARCY

 

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