Marseille. Martine Vassal briguera la mairie de Marseille en 2026

Les universités d’été de la droite et du centre se sont conclues par l’annonce de la candidature de Martine vassal à la mairie de Marseille. Dans une salle chauffée à blanc, la jeune génération a ouvert le bal des interventions avant d’écouter le discours puis l’annonce officielle de la présidente de la métropole Aix-Marseille Provence et du département des Bouches-du-Rhône.

Moment de liesse lorsque Martine Vassal, avec à ses côtés Renaud Muselier, annonce sa candidature à la mairie de Marseille (Photo Joël Barcy)
Moment de liesse lorsque Martine Vassal, avec à ses côtés Renaud Muselier, annonce sa candidature à la mairie de Marseille (Photo Joël Barcy)

« Marseille je t’aime… »

C’est avec ce cri d’amour que Martine Vassal a annoncé sa candidature à la mairie. « Marseille je t’aime et je serai candidate… » Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase que l’enthousiasme gagne les militants. « Aux élections municipales de 2026…» est couvert par les applaudissements.

Haro sur Benoît Payan

Avant les discours de Renaud Muselier et de Martine Vassal, la jeune garde de la droite et du centre avait chauffé la salle avec une consigne:  haro sur l’actuel maire de Marseille Benoît Payan. « J’ai été mis au pain sec et à l’eau par cette mairie, s’indigne Sylvain Souvestre le maire LR des 11e et 12e arrondissements. Je suis le porte-voix de 127 000 habitants qui constate le mépris, le blocage et le dogmatisme de Benoît Payan. » Marion Bareille, la maire des 13-14 enchaîne. « Soyons clairs mes chers amis, la gauche a échoué pendant 5 ans et nous on n’a pas été élus pour colmater les brèches ou éviter l’hémorragie causée par Benoît Payan. Préparons l’alternance et la victoire. »

Génération Marseille

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© Joël barcy

 

Rien n’est bon pour la jeune génération de la droite et du centre au sein de la mairie centrale. « Aujourd’hui, le maire non-élu, Monsieur Payan, doit rendre des comptes, intime Sylvain Di Giovanni, président de Marseille Provence unie. Rendre des comptes pour avoir fracturé l’identité marseillaise et favorisé le communautarisme. » Pour le président d’une génération pour Marseille, Romain Simmarano, l’action est en marche. « On a mis en place une méthodologie politique de l’addition, du rassemblement, de la fédération des forces car il faut aller la chercher avec tripes cette victoire. »

Fidélité au mentor

La jeune génération s’est rangée sous la bannière de Renaud Muselier © Joël Barcy
La jeune génération s’est rangée sous la bannière de Renaud Muselier © Joël Barcy

Cette jeune génération s’est rangée sous la bannière de Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Cap sur l’Avenir . En vieux sage et habile tacticien, il a fait taire les ambitions de chacun en dessinant progressivement le portrait de la candidate Vassal. « Un, il faut quelqu’un de courageux, d’extrêmement courageux. La vie politique est très violente et notamment à Marseille. Parallèlement à cela il faut beaucoup d’expérience. On ne s’improvise pas maire. Ce n’est pas se voir le matin en se disant je vais être maire, c’est autrement plus difficile. Il faut connaître sa ville, connaître ses quartiers. »

« On est parvenus à l’union »

Martine Vassal dit s’être engagée car « elle aime sa ville ». Au-delà Renaud Muselier et la candidate étaient d’accord sur le profil basé sur l’expérience, la détermination et l’envie. Pour Martine Vassal la situation est différente de 2020. « Il y avait plusieurs candidats à droite, là on a travaillé pour recréer une union. Aujourd’hui on est rassemblés, tous unis sous les mêmes couleurs. » Et concernant que Frédéric Collard (qui veut emmener une liste de la société civile), elle considère: « Frédéric est un ami, il était à un mariage en Corse, c’est pour cela qu’il n’est pas là. Je suis sûre et certaine qu’à un moment on se rassemblera tous car on a tous les mêmes valeurs et un amour de la ville de Marseille. »

Reportage Joël BARCY

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