Publié le 4 juillet 2019 à 17h02 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 11h59
C’est dans les 6e et 8e arrondissements de Marseille, sur l’une des terres des Républicains (pour ne pas dire LA terre), que l’équipe de la mairie de Marseille a entrepris de poser les premiers jalons, en vue des prochaines échéances électorales. Un meeting organisé le 24 juin dernier à l’YCPR, à la Pointe Rouge, suivi par les militants et les sympathisants du parti.

Oui au rassemblement
Six fois élu dans ce secteur de 130 000 habitants, mais cinq fois seulement au 1er tour, il délivre ce message à ses amis politiques : pour gagner «il faut l’unité et le rassemblement». Un message d’unité et «d’ouverture … pour que cette ville continue à se développer avec un esprit nouveau, avec des projets nouveaux». Néanmoins cette fois, le rassemblement, appelé des vœux de Martine Vassal quelques jours plus tôt, se fera sans lui : le maire sortant confirme en effet, en présence de cette dernière et d’Yves Moraine, qu’il ne participera pas à leur prochaine campagne «après 50 ans et plus de vie politique». Mais il espère «leur succès», formulant le vœu que «ce que l’on a fait ensemble se poursuive». Il justifiera une seconde fois ce rassemblement plus en aval lors de son discours, par une autre raison : la menace de la victoire des extrêmes. De fait, il revient pour en illustrer le fait sur le 1er tour des élections régionales de 2015 : «Si Monsieur Castaner et le Président Hollande n’avaient pas décidé le retrait de Monsieur Castaner, madame Marion Maréchal-Le Pen aurait été élue avec les siens à la tête de Provence Alpes Côte d’Azur». Et Jean-Claude Gaudin de marteler : «Il nous faut l’union, l’unité, le rassemblement le plus large possible». Pour autant, cette dynamique n’est pas encore effective… Mais le maire de Marseille, qui en avait causé le matin-même au président Emmanuel Macron, espère bien la voir aboutir… «Nous d’un côté, nous avons voulu une ville de générosité, une ville de fraternité, une ville généreuse. Nous avons voulu que ces valeurs essentiellement républicaines l’emportent toujours sur leur contraire. La haine, l’exclusion et la différence avec les autres, ça nous n’en voulons pas», conclura-t-il sur ce chapitre.Adoubements en bonne et due forme
Alors certes, la vie politique de Jean-Claude Gaudin à la tête de la cité phocéenne s’arrêtera ici. Pour autant, il adoube. Il marque ainsi publiquement de son soutien à Yves Moraine, félicité ce soir-là pour son «travail» de maire de secteur et «son talent d’orateur», qu’il exerce au Conseil Municipal comme président du groupe majoritaire. Il rappelle par ailleurs les mérites, et donc la victoire de Martine Vassal à la présidence du Conseil Départemental en 2015. Alors même que «depuis plus de 90 ans facile, cette collectivité avait toujours été détenue par la gauche. (…) Et depuis, c’est un sans faute… » Il souligne par ailleurs «l’équité et la générosité» dont elle a fait preuve, selon lui, avec les 119 communes du département y compris avec la ville centre, Marseille … « merci de réaliser plus vite un certain nombre de réalisations», appuie-t-il enfin avec gratitude.



