Publié le 29 décembre 2018 à 7h45 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 20h43
Il devrait aider la start-up lancée début 2016 par Vanessa Bianconi à aller droit aux buts: le gardien Steve Mandanda est là pour lui permettre une accélération des partenariats avec le monde du sport. Des fédérations qui seraient les vecteurs de la démocratisation de la solution Capsul Protect : un carnet de santé connecté, prenant la forme d’une capsule à transporter partout et facilitant ainsi le travail des sauveteurs.
Sensibiliser les joueurs
Pour commercialiser son produit, avec un modèle économique basé sur de l’abonnement, Capsul Protect entend notamment passer par des partenariats avec des fédérations sportives. Lesquelles peuvent proposer à leurs licenciés d’avoir accès au service de l’entreprise de Vanessa Bianconi. L’intérêt, on le comprend : les accidents étant fréquents lors des compétitions, la mise à disposition rapide d’une fiche médicale d’urgence permettra d’optimiser l’action des sauveteurs, mais aussi d’éviter les erreurs médicales. La constitution d’un réseau est donc essentielle… Il a déjà pris forme à travers un partenariat «avec le District de Provence de Football, qui compte 42 000 licenciés». Accord signé peu de temps après le lancement de la start-up… Mais il faut passer à la cadence supérieure, et c’est donc là que l’arrivée de Steve Mandanda prend tout son sens. Aux côtés de Vanessa Bianconi, il s’engage ainsi à mettre à disposition Capsul Protect au service des joueurs amateurs. Mais aussi, à effectuer des opérations de sensibilisation à destination des joueurs amateurs de football sur les risques d’accidents et de blessures, lorsqu’ils sont amenés à jouer sur le terrain. Ce pour les inciter à adopter un comportement plus responsable… «Victime à plusieurs reprises de graves blessures, Steve Mandanda souhaite lui aussi mettre son image au profit d’une bonne cause, sa présence est déjà pour nous un accélérateur», explique ainsi Vanessa Bianconi.
Les mutuelles aussi
Mais outre le monde du sport, Vanessa Bianconi vise aussi forcément celui de la santé, en se positionnant sur le marché des mutuelles. De premiers accords ont été conclus là encore avec MGEL, qui compte 13 5000 adhérents, et MVS. «Nous avons fait un point avec ces dernières sur le service, elles sont très satisfaites, cela se passe bien. En termes de modèle, le fonctionnement est le même qu’avec le monde du sport : les mutuelles mettent à disposition Capsul Protect à leurs adhérents». Vanessa Bianconi a conclu un partenariat avec le docteur Frédéric Borrione du Centre Ortho Biomeca Sport situé à Cassis, ainsi qu’avec différents kinésithérapeutes. «A terme, l’idée c’est que les médecins du sport deviennent aussi partenaires, que cela facilite la prise en charge des joueurs lorsqu’ils se blessent, en planifiant des rendez-vous urgents, un suivi régulier grâce à la fluidité permise par ce dossier santé connecté». Mais le but, c’est bien sûr de multiplier les partenariats pour disposer du plus grand nombre d’acteurs possibles, à même de recommander Capsul Protect à leur public. A savoir que la start-up compte des advisors qui les aident dans certaines tâches. «Par exemple, le professeur Jean-Guy Fontaine vient de nous rejoindre. Il est d’une aide précieuse dans le domaine de la sécurité, de la sureté des données». Des aides qui permettront aussi d’envisager dans les trois années à venir de nouveaux leviers de croissance, que la fondatrice garde pour l’heure confidentiels.
Carole PAYRAU