On tend aujourd’hui à réduire la dynamique djihadiste contemporaine à l’emprise des réseaux sociaux. Cette explication, trop commode, occulte l’essentiel : l’acte terroriste ne naît pas d’une simple contamination numérique, mais d’un terreau socio-identitaire (ensemencé au quotidien par le séparatisme) qui s’est profondément transformé. Les mutations générationnelles mises en lumière...