En marge du Festival d’Aix-en-Provence, le Prix Gabriel Dussurget remis à Sabine Devieilhe

Publié le 26 juin 2016 à  20h55 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h27

De g. à dr. : Kathleen Fonmarty-Dussurget, Mélanie Bracale, Sabine Devieilhe, Serge Baudo et André Ferreol (Photo Jean-Claude Carbonne)
De g. à dr. : Kathleen Fonmarty-Dussurget, Mélanie Bracale, Sabine Devieilhe, Serge Baudo et André Ferreol (Photo Jean-Claude Carbonne)

Belle soirée, samedi, au cœur de l’auditorium du conservatoire Darius Milhaud. On y commémorait le 20e anniversaire de la disparition de Gabriel Dussurget à l’occasion de la remise du prix éponyme à la soprano Sabine Devieilhe qui incarne «La Beauté» dans l’oratorio de Haendel «Il Trionfo del tempo e del disinganno» donné en version scénique à l’Archevêché. Le prix «jeune espoir» revenant, quant à lui, à la pianiste Mélanie Bracale. Des prix remis par l’association Gabriel Dussurget sous l’égide du Festival d’Aix-en-Provence et de l’Académie du Festival pour Sabine Devieilhe et du Conservatoire Darius Milhaud pour Mélanie Bracale. Ce sont, respectivement, la comédienne Andrea Ferréol et le maestro Serge Baudo qui ont remis leur trophée aux lauréates sous l’œil bienveillant de Kathleen Fonmarty-Dussurget, nièce du fondateur du Festival et Présidente de l’association qui perpétue sa mémoire. Cette soirée était aussi l’occasion d’entendre l’orchestre Symphonique du Conservatoire Darius Milhaud, sous la baguette de son directeur Jean-Philippe Dambreville qui, avec les membres du chœur du conservatoire, de l’ensemble vocal Les Offrandes Musicale, avec la soprano Ying Fang et le baryton Philippe Nicolas Martin, donnait le Requiem de Fauré puis le concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov avec Mélanie Bracale en soliste. Deux interprétations intéressantes qui ont mis en valeur les qualité des jeunes instrumentistes pour servir les deux œuvres avec passion, émotion puis sérénité pour le Requiem, l’un des plus beaux jamais composés, puis puissance, dynamisme et fraîcheur pour le concerto de Rachmaninov. Le tout sous la baguette inspirée de Jean-Philippe Dambreville avant qu’elle ne devienne endiablée pour les «bis» latino : la «Danzon» de Marquez et le «Mambo» de Bernstein donnés avec enthousiasme par les jeunes élèves du conservatoire, et leurs professeurs, qui ont ainsi mis en valeur la qualité de l’enseignement prodigué dans l’établissement. On en redemande…
Michel EGEA

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