Les élus EELV du 7e secteur de Marseille plaident pour « la mise en œuvre d’une politique solidaire et ambitieuse » pour les Roms

Les élus EELV de la mairie des 13e et 14e arrondissements de Marseille, Olivier Agullo, Bruno Cocaign, Nicole Hugon, Michèle Poncet-Ramade, plaident pour « la mise en œuvre d’une politique solidaire et ambitieuse pour les Roms et à l’échelle de la ville » de Marseille. Car à leurs yeux, « des solutions existent, mettons-les en œuvre ! ». Or, pour l’heure, ils s’interrogent : « Comment se fait-il que la Confédération des CIQ de Marseille en arrive à participer à l’organisation d’une manifestation dont le résultat sera d’apparaître comme un appel à stigmatiser les Roms ? Nous avons eu l’épisode des Créneaux où Roms et riverains ont été laissés dans un face à face inadmissible. L’atonie des pouvoirs publics va-t-elle maintenant permettre l’institutionnalisation par les CIQ d’initiatives relevant de l’incitation à la haine raciale ? »
Et de déplorer qu’« à l’heure où Lyon offre 400 contrats d’intégration réservés aux Roms, à Marseille rien ne bouge ». « Les Roms et leurs enfants sont laissés à l’abandon coupable d’une ville, par des élus qui refusent de gérer cette situation. Où les élus en responsabilité refusent d’utiliser les fonds européens importants destinés à promouvoir des solutions pérennes pour lutter contre les discriminations des Roms. En urgence, ces fonds pourraient être utilisés pour faire des petits villages de quelques familles répartis dans la ville en libérant du foncier en friche », prônent-ils. Les élus écologistes estiment que ces fonds seront également utiles « pour l’éducation et la promotion de la santé de ces familles, en lien, bien sûr, avec les ONG qui s’en occupent déjà ». « Il est grand temps de mettre en place une véritable politique républicaine qui réponde aux attentes des populations exaspérées qui vivent au quotidien cette situation », insistent-ils.
Ils estiment au contraire que pour l’heure « la ville agonise des mauvais choix de ces décideurs qui ont fait de Marseille une ville en friche, terreau de comportements inquiétants et sans issue ». « Il est temps de donner à chacun un logement digne, la possibilité de trouver un emploi, et des écoles pour tous nos enfants », concluent les quatre élus.

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