« Vu du virage », première… et peut-être dernière chronique de Lionel Tonini

Donc pour commencer, mon fils étant d’anniversaire, je me fais gansailler par 400 Yankee qui sont prêts à en découdre à l’apéro. Mais, en bon père de famille, ce sera un Mac Do avec mon fils, et basta. Plaisir familial avant celui de la victoire car on craint dégun.
C’est l’heure de l’arrivée au stade. Quelle ambiance. Et un tifo de folie. Vraiment il est temps que le Vel’ soit terminé (pour le RCT, j’espère), car il faudra bien qu’un aussi bel ouvrage puisse vibrer de temps en temps. Mais c’est le match et on y croit et on pousse. Et… Pénalty pour l’OM plus un carton rouge, suivi d’un but de Ayew. Elle est pas belle la vie ? Le stade est en fusion et à 11 contre 10 on craint dégun… jusqu’à la 44e minute et une erreur de Mandanda qui donne du 1-1. Déception.
Mais c’est la mi-temps, on souffle un peu, on relativise. Puis, patatras, à la reprise il n’y a qu’une équipe sur le terrain et autant vous dire que ce n’est pas celle que nous étions venus supporter. Quand cela ne va pas, cela ne va vraiment pas, le meilleur olympien André Ayew fait Péno!
La sanction tombe, immédiatement : 1-2. Mais à 11 contre 10 on craint dégun. On craint dégun mais pour finir on perd.
On craint dégun, mais quand j’entends des responsables dire pendant le match que, à 11 contre 10, ils sont forts, eux ils craignent!
Au final, nous allons avoir un stade magnifique pour une équipe de pignes. Avec une présidente plus riche que les qataris et le russe monégasque réunis, mais eux, ils recrutent. Et le Vélodrome devient un bel écrin… pour leurs exploits.
Alors, il ne reste plus qu’à espérer la venue, de temps en temps, du RCT. Parce que, pour tout vous dire, voir l’OM, je vais avoir du mal.
Alors, c’est là le premier et sûrement le dernier « Vu du virage », d’autant que les matchs à venir sont en bois.
Et ce classico qui aurait pu être la rampe de lancement de cette rubrique est celui d’un lancement réussi pour aller très loin des matchs de l’OM, car ne vous raconter que des apéros et des matchs pourris cela risque de devenir rapidement monotone. Même pour moi, surtout pour moi.
Voilà, club en bois, joueurs en bois, entraîneur en bois, staff en bois, présidente en bois d’arbre.
Mais nous, on craint dégun.

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